Je vous propose ici une idée plutôt originale, mais qui ne conviendra pas à tout le monde : recueillir les animaux errants et mal en point, pour les soigner puis leur trouver une famille d’accueil. Cette idée s’adresse surtout à ceux qui aiment les animaux et qui souhaitent s’impliquer dans la cause animale. Mais attention, car ce n’est pas une activité à la portée de n’importe qui. Elle demande à la fois des compétences particulières, des moyens matériels, ainsi qu’un investissement de temps non négligeable. Mais comment est-il possible de gagner de l’argent en faisant cela ? Voyons tout cela ensemble.
- Voilà le programme
- Quel est le concept ?
- Les choses à savoir avant de vous lancer
- Comment trouver des animaux errants ayant besoin d’aide ?
- Comment identifier les animaux qui nécessitent d’être secourus ?
- Quel est le budget de départ ?
- Quelques trucs pour réussir vos vidéos
- Comment trouver des animaux errants ayant besoin d’aide ?
- Comment apprendre le montage vidéo ?
- Où cette activité est-elle applicable ?
- Et les autres espèces animales ?
- Comment récolter les dons ?
- Comment trouver un foyer d’accueil pour les animaux secourus ?
- Trucs et astuces
- Conclusion
- EcoConseils
- Le pour et le contre
- Récap des infos
Quel est le concept ?
Le concept est le suivant : d’abord, vous parcourez votre ville ou votre région à la recherche d’animaux errants. Attention, je ne vous parle pas d’animaux sauvages comme ces léopards qui se promènent la nuit dans les rues de Bombay pour y dévorer des chiens. Non, je vous parle d’animaux domestiques tels que les chiens et les chats (mais surtout les chiens car les chats s’en sortent mieux, généralement) abandonnés par leur maître ou nés hors « captivité ».
Votre tâche sera de repérer ceux qui sont dans un état de détresse évident, de les secourir, de les soigner et de les aider à reprendre des forces, puis de leur trouver un nouveau maître… en filmant tout le processus. Hé oui, car le fait de capturer tout cela en image va vous permettre de montrer au monde ce que vous faites et pourquoi il est important de le faire. Certains le font déjà avec un certain succès, comme par exemple la chaîne YouTube Howl of a dog.
On le voit très bien sur la vidéo, chaque étape du sauvetage est découpée en séquences pas trop longues, mais suffisamment quand même pour captiver et émouvoir le spectateur. Et cela marche très bien si l’on regarde le nombre de vues de cette vidéo (43 millions au moment où j’écris ces lignes). Vous vous doutez donc bien que parmi eux, certains font régulièrement des dons afin de les aider à pouvoir continuer leurs actions, sans compter l’argent généré par la chaîne.
Alors, Howl of a dog est un cas particulier, bien entendu. Ne vous attendez pas à avoir un succès pareil, du moins, pas tout de suite. Mais vous pourriez peut-être pouvoir en vivre, ou au moins couvrir une partie de vos frais au début. Je vous donnerai quelques conseils pour cela, mais avant de vous emballer, il y a certaines choses que vous devez impérativement savoir.
Les animaux ont besoin de nous, eux aussi. Ils ont besoin de notre attention et de notre gentillesse.
– Mary LindeenLes choses à savoir avant de vous lancer.
Tout d’abord, vous devez absolument en parler à votre médecin qui vous donnera de précieux conseils en cas de problème (morsure, parasites…). Il fera peut-être aussi quelques tests, mais surtout vous informera sur les vaccins nécessaires pour vous prémunir contre certaines maladies potentiellement mortelles liées aux animaux (ex : la rage).
Ensuite, sachez qu’interagir avec des animaux retournés à l’état semi-sauvage n’est pas sans risque. Ils sont la plupart du temps imprévisibles et vous devrez faire preuve à la fois d’une grande prudence et de beaucoup de patience. Vous devrez même parfois revenir plusieurs fois.
Connaître et comprendre les animaux, cela s’apprend. Notamment en regardant comment font les autres (sur YouTube par exemple, mais attention, car certains s’y prennent très mal), mais surtout en apprenant auprès de spécialistes du comportement animal (via la lecture de livres sur le sujet ou même en suivant une formation complète). Mais si vous n’avez jamais eu de chien, vous aurez tout à apprendre, sachez-le.
Concernant votre sécurité personnelle, je vous recommande d’utiliser des équipements de protection comme des gants épais, des muselières, et même des vêtements résistants. Cela peut vous protéger des morsures, griffures et autres blessures potentielles, et vous permet de manipuler les animaux en détresse avec plus de confiance et de sécurité.
Notez que secourir des animaux peut aussi avoir un impact émotionnel profond sur vous, surtout lorsque vous êtes confronté à des situations difficiles comme des blessures graves ou des animaux maltraités. Le stress post-traumatique est une réalité pour beaucoup de personnes impliquées dans ce type d’activité.
Pour éviter l’épuisement émotionnel, vous devez connaître vos limites, prendre des pauses régulières et chercher du soutien auprès de professionnels ou de communautés en ligne spécialisées. Parler de vos expériences avec d’autres qui comprennent ce que vous traversez peut réellement vous aider à maintenir votre équilibre mental.
Enfin, il y a l’aspect légal de cette activité. Il varie bien entendu grandement selon le pays où vous résidez, mais il vous faudra peut-être une autorisation ou même un permis pour exercer, mais aussi souscrire à une assurance spécifique, répondre à certaines normes d’hygiène, etc. N’oubliez donc pas de bien vous renseigner sur tout le côté administratif avant de vous engager dans cette voie.
Et, dernier point, il vaudrait mieux être deux lorsque vous partirez en quête d’animaux en détresse. Ce sera d’une part plus prudent, car en cas de problème l’autre personne peut appeler les secours ou agir directement, mais elle peut aussi vous filmer, ce qui vous permettra d’avoir systématiquement deux plans d’une même scène.

Comment trouver des animaux errants ayant besoin d’aide ?
Trouver des animaux errants qui ont besoin de secours peut être plus ou moins difficile selon la région où vous habitez. Le plus évident consiste à être attentif à votre environnement quotidien. Lors de vos promenades régulières ou déplacements en voiture, soyez à l’affût des animaux qui semblent désorientés, blessés, ou qui errent sans but. Ces comportements peuvent indiquer qu’ils sont perdus ou abandonnés.
La seconde option est de configurer des alertes locales via des outils comme Google Alerts. En activant des alertes Google avec des mots-clés spécifiques comme « animal errant », « chien perdu » ou « chat abandonné » dans votre zone géographique, vous recevrez des notifications chaque fois qu’un article, un post de blog, ou une discussion en ligne mentionne ces termes. Cela vous permet de rester informé en temps réel et d’intervenir rapidement lorsque des animaux en détresse sont signalés.
Rejoindre des groupes locaux sur des plateformes comme Facebook, Nextdoor, ou même des forums spécialisés peut vous connecter à une communauté de personnes partageant les mêmes préoccupations. Ces groupes sont souvent les premiers à partager des informations sur les animaux en détresse, vous offrant là aussi une opportunité de réagir sans délai.
N’oubliez pas non plus de parler de votre mission autour de vous. Impliquez les commerçants, voisins, et même le personnel municipal (comme les éboueurs ou les agents de voirie) dans votre démarche. Ils sont souvent en première ligne pour repérer les animaux errants dans les quartiers et peuvent vous informer directement lorsqu’ils en croisent un. De plus, en distribuant des flyers ou en affichant des annonces dans les commerces locaux, vous pouvez sensibiliser les résidents à votre cause, les incitant à vous contacter s’ils aperçoivent un animal en difficulté.
Enfin, vous pouvez collaborer avec des refuges, des cliniques vétérinaires, et des associations locales. Ces partenaires peuvent vous informer de cas qui ne relèvent pas de leur capacité immédiate d’intervention, mais nécessitent tout de même une attention urgente.
L’importance de collaborer avec des vétérinaires
Travailler en étroite collaboration avec des vétérinaires ou des cliniques pour animaux est essentiel pour assurer la santé et le bien-être des animaux secourus. Les vétérinaires apportent une expertise indispensable pour diagnostiquer, traiter et prévenir les maladies, tout en offrant des conseils précieux sur les soins appropriés à chaque espèce.
De plus, ces professionnels peuvent effectuer des interventions comme la stérilisation, les vaccinations, et les soins d’urgence, garantissant ainsi que les animaux sont en bonne santé avant d’être proposés à l’adoption. Dans certains cas, cette collaboration sera déterminante pour la réussite d’une opération de sauvetage que vous entreprenez.
Comment identifier les animaux qui nécessitent d’être secourus ?
Tous les animaux errants ne nécessitent pas une intervention, et certaines situations peuvent même être trompeuses. Un état physique dégradé, comme une maigreur excessive, des blessures visibles, un pelage sale ou emmêlé, ou des difficultés à se déplacer sont les signes les plus évidents à surveiller. Un comportement anormal est également un indicateur clé : un animal qui se cache constamment, qui montre des signes de peur intense, ou qui erre désorienté a probablement besoin d’aide.
Il est également important de prendre en compte l’environnement immédiat. Par exemple, un chien ou un chat errant dans un quartier résidentiel où les animaux domestiques sont courants pourrait simplement s’être égaré. À contrario, un animal errant dans des zones plus reculées ou dangereuses est plus susceptible d’être en détresse.
Une fois que vous avez identifié un animal qui semble en difficulté, l’étape suivante consiste à déterminer si une intervention immédiate est nécessaire. Dans les cas les plus sérieux, si par exemple l’animal est gravement blessé, inconscient ou présente des signes de détresse extrême (comme une respiration difficile ou des convulsions), il est essentiel d’agir sans délai. Dans ce cas, contacter un vétérinaire ou un centre de secours animalier peut être la meilleure solution pour garantir que l’animal reçoive les soins nécessaires rapidement.
Par contre, si la situation semble moins urgente, il peut être utile d’observer l’animal pendant un certain temps pour évaluer son comportement et déterminer si une intervention est vraiment nécessaire. Dans tous les cas, la sécurité de l’animal et la vôtre doivent toujours être prioritaires. Donc, évitez surtout d’agir sous le coup de l’émotion et apprenez à évaluer chaque situation avec sang-froid.

Quel est le budget de départ ?
D’abord, vous aurez besoin d’espace. Il vous faut une maison, avec un grand jardin clôturé, des cages, un espace à l’intérieur où vous pourrez mettre les animaux en quarantaine si nécessaire, éventuellement une salle de soin lorsque le vétérinaire viendra vous rendre visite (même si la plupart du temps c’est vous qui irez chez votre véto), etc. Bref, si vous habitez un appartement, ça risque d’être très compliqué.
Il vous faudra aussi un véhicule pour sillonner les routes et les différents quartiers de votre ville et transporter les animaux que vous secourez jusque chez vous. Pas besoin d’un camion ici, une voiture avec assez d’espace suffit.
Côté matériel, votre smartphone peut suffire pour tourner les différentes vidéos, mais je vous conseille tout de même l’achat d’une petite caméra de type GoPro ou autre. L’avantage ici est que vous trouverez facilement des accessoires pour l’accrocher sur vous et ainsi avoir les mains libres (vous en aurez bien besoin). Songez peut-être aussi à utiliser un micro-cravate, car le micro embarqué sur ces petites « action cam » est souvent de piètre qualité. Et puis il faut aussi un ordinateur pour pouvoir monter les vidéos, sans oublier les coûts pour la nourriture, les soins vétérinaires, etc.
Comme vous le voyez, le budget varie en fonction de ce que vous avez déjà ou non. Si vous n’avez rien de tout ce que je viens de citer, je ne vous cache pas que ça vous coûtera plus qu’un bas. Réfléchissez donc bien avant de vous lancer dans l’aventure, car rien ne garantit que vous récolterez des dons, même si vos vidéos sont parfaites.
Quelques trucs pour réussir vos vidéos
D’abord, faites attention à chaque séquence que vous tournez. Il faudra soigner le cadrage, la luminosité, la mise au point, et surtout éviter de donner le mal de mer aux spectateurs avec des plans qu’on croirait tournés lors d’un tremblement de terre de magnitude 9 (heureusement certaines caméras sont équipées d’un stabilisateur optique). Je vous invite à regarder quelques tutos sur YouTube pour en savoir plus. Et puis il y a l’autre aspect, probablement plus important encore : le storytelling.
Appliquée à la vidéo, cette technique consiste à monter plusieurs séquences selon une structure narrative qui captivera les spectateurs. C’est un peu comme raconter une histoire, avec un début, une intrigue et puis une fin heureuse (de préférence). Elle est utilisée depuis longtemps, pas seulement dans l’industrie du cinéma, mais aussi celle de la publicité. Je ne vais pas vous donner un cours là-dessus, car je n’ai ni le temps ni les compétences pour le faire, mais là encore une fois YouTube et Google vous aideront à en apprendre plus sur le sujet (que c’est beau Internet).
Bien apprendre à utiliser votre matériel ainsi que les techniques de prise de vue et du storytelling vous aideront à produire des vidéos, non pas parfaites, mais suffisamment bien élaborées pour bâtir une communauté de personnes qui vous suivront régulièrement sur YouTube et les réseaux sociaux.
Pourquoi les chats s’en sortent-ils mieux que les chiens ?
Les chiens ont été domestiqués par les humains depuis au moins 13.000 ans, principalement pour des tâches comme la chasse, la garde ou le travail en équipe. Au fil des millénaires, cette relation étroite a conduit à une coévolution, où les chiens ont développé des comportements et des traits qui les rendent plus réceptifs aux signaux humains, plus en quête de notre compagnie, et plus dépendants de notre présence pour se sentir en sécurité. Contrairement aux chats, qui ont une histoire de domestication plus récente (environ -8.000 ans) et moins centrée sur une relation de dépendance, les chiens ont évolué pour être des partenaires étroits des humains, ce qui explique pourquoi ils sont moins autonomes que les chats.

Comment apprendre le montage vidéo ?
Pour publier vos vidéos sur YouTube et d’autres médias sociaux, vous devez acquérir les connaissances de base du montage vidéo. Ça peut sembler compliqué, mais quelques heures suffisent généralement pour apprendre l’essentiel et réaliser vos premiers clips.
La première étape est de choisir un logiciel adapté à votre niveau. Pour les débutants, des programmes comme Shotcut (gratuit, mais en anglais) ou Filmora offrent des fonctionnalités de base suffisantes pour se familiariser avec le processus. Si vous vous sentez à l’aise pour utiliser des solutions plus professionnelles, des logiciels comme Adobe Premiere Pro ou Final Cut Pro sont les meilleures options.
Une fois le logiciel choisi, commencez par explorer les nombreux tutoriels disponibles en ligne. Des plateformes comme YouTube regorgent de vidéos explicatives sur des sujets précis. Et si vous souhaitez suivre une formation plus complète et structurée, qui vous guidera pas à pas à travers les différentes techniques de montage, depuis les coupes basiques jusqu’aux effets spéciaux plus complexes, les plateformes de formation en ligne comme Udemy, Skillshare ou SuperProf devraient vous intéresser.
Enfin, la clé pour maîtriser le montage vidéo réside dans la pratique régulière. Travaillez sur des projets personnels, même simples, pour vous habituer aux outils et affiner votre sens du rythme et de la narration visuelle. N’ayez pas peur de faire des erreurs, car elles font partie du processus d’apprentissage. Avec le temps, vous développerez votre propre style et serez capable de créer des vidéos captivantes et bien montées.
Est-il possible de tout faire avec un smartphone ?
Oui, il est tout à fait possible de tourner et monter des vidéos entièrement avec un smartphone, surtout avec les modèles récents qui intègrent une caméra de haute qualité et des applications de montage souvent simples à utiliser.
Dans votre cas cela peut donc être largement suffisant, mais il est important de noter que le montage sur ordinateur offre généralement plus de possibilités créatives et une plus grande flexibilité grâce à des logiciels plus avancés. De plus, il peut être plus compliqué de tourner avec un smartphone, car vous devez souvent le tenir avec une main, ce qui peut limiter vos mouvements et la stabilité de l’image.
Où cette activité est-elle applicable ?
Évidemment, il n’est pas possible d’appliquer cette idée partout. Par exemple, à Bruxelles où je vis actuellement, il y a très peu de chiens errants (je pense même n’en avoir jamais croisé). Dans certains pays, notamment en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, les systèmes de protection animale sont bien développés, avec des refuges municipaux, des lois strictes sur la maltraitance animale et des programmes de stérilisation systématiques.
En revanche, dans d’autres régions du monde, comme certaines parties d’Europe de l’Est, d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique du Sud, ces systèmes peuvent être moins structurés, voire inexistants. C’est donc surtout là que sont possibles de telles initiatives privées, où des individus ainsi que des petites associations peuvent jouer un rôle dans la prise en charge des animaux errants.
Dans ces contextes, ces actions de sauvetage peuvent avoir un impact significatif, car elles comblent un vide laissé par l’absence de services publics dédiés à la protection animale. Quoi qu’il en soit, c’est donc à vous de voir en fonction du lieu où vous habitez. Et si vous voyez des chiens errants autour de chez vous, c’est que cette activité est possible.
La grandeur d’une nation et son progrès moral peuvent être jugés à la manière dont ses animaux sont traités.
– Mahatma GandhiEt les autres espèces animales ?
Je me suis focalisé sur les chiens (et chats) dans cet article, mais il y a d’autres animaux qui méritent qu’on s’occupe d’eux. En fait, quand on voit à quel point la biodiversité s’effondre un peu partout sur la planète (plus de 60% des animaux sauvages ont disparu depuis 1970), on réalise à quel point ce serait vraiment utile. Et puis là, au moment où j’écris ces lignes, je me demande même si je n’écrirai pas un autre article juste pour en parler tellement cela me semble important. La liste est longue, mais on peut citer les oiseaux, les insectes, certains primates, félins, reptiles et bien d’autres espèces encore. Si cela vous intéresse, renseignez-vous pour connaître les espèces qui sont en danger dans votre région. Et si vous pouvez faire quelque chose, n’hésitez pas (même à temps partiel, même sans budget…). Chaque espèce qui disparaît le reste à jamais…
Mais pour en revenir à notre sujet, il est important de se préparer aux besoins spécifiques de chaque espèce secourue. Par exemple, les oiseaux, qu’ils soient sauvages ou domestiques, nécessitent souvent des soins particuliers pour leurs plumes, leur bec, et leurs petites pattes. De plus, vous devez leur fournir une alimentation adaptée, ainsi que des conditions de vie qui respectent leurs besoins en espace, en lumière, et en température.
Pour les reptiles, comme les tortues ou les lézards, les soins sont encore plus spécialisés. Ils ont des exigences strictes en matière de température et d’humidité, ainsi que des besoins alimentaires très spécifiques. Il est essentiel de bien se renseigner sur chaque espèce pour lui offrir un environnement de vie adéquat. La manipulation de ces animaux doit également se faire avec précaution, car certains reptiles peuvent être porteurs de maladies transmissibles ou avoir un comportement défensif.
Avant de se lancer dans le sauvetage d’animaux plus exotiques, assurez-vous d’avoir les connaissances nécessaires et, si possible, contactez un spécialiste ou un vétérinaire qui pourra vous guider dans les soins appropriés à prodiguer.

Comment récolter les dons ?
L’utilisation des réseaux sociaux est un atout puissant pour sensibiliser et mobiliser une communauté autour de votre cause. Créez des pages dédiées sur des plateformes comme Facebook, Instagram ou YouTube pour partager régulièrement des mises à jour sur les animaux que vous sauvez, leurs progrès et les besoins urgents auxquels vous faites face.
Les histoires touchantes et les vidéos captivantes peuvent rapidement attirer l’attention et inciter les gens à vous soutenir. Pour renforcer cet engagement, il est crucial d’être transparent sur l’utilisation des dons reçus. Publiez des rapports financiers réguliers, détaillant comment l’argent est utilisé pour les soins vétérinaires, la nourriture, et d’autres dépenses. Cette transparence renforcera la confiance des donateurs, les encourageant à continuer de soutenir votre cause à long terme.
Il existe plusieurs moyens pour récolter de l’argent. Le plus simple et le plus pratique est de passer par des plateformes spécialisées telles que Patreon, Tipeee, Utip ou PayPal. Mais pensez à bien indiquer une adresse physique également, car certaines personnes (surtout les plus âgées) pourraient vous envoyer directement des billets de banque ou un chèque. Affichez aussi votre numéro de compte bancaire dans la description pour pouvoir recevoir d’éventuels virements.
Attention, comme vous l’aurez compris, cette idée fait partie de celles qu’on lance non pas par appât du gain, mais avant tout par conviction. Et même si vous arrivez à récolter beaucoup d’argent, n’oubliez jamais que vous faites cela pour une cause en laquelle vous croyez, et non pas pour vous enrichir personnellement (enfin, c’est mon avis). Vos soutiens auront de toute façon un œil attentif sur vos actions.
Comment trouver un foyer d’accueil pour les animaux secourus ?
À moins de posséder d’immenses terrains et d’avoir un budget illimité, il vous sera difficile de garder avec vous tous les animaux que vous aurez secourus. Une fois rétablis, il faudra donc leur trouver un foyer accueillant. La première étape est de préparer l’animal à l’adoption. Assurez-vous que chacun d’eux soit en bonne santé, mais aussi que leur comportement soit compatible avec une intégration dans une nouvelle famille. Socialiser l’animal, l’habituer à des interactions humaines positives, et éventuellement lui apprendre quelques commandes de base peuvent grandement augmenter ses chances d’être adopté.
Assurez-vous également que l’animal est stérilisé, vacciné et qu’il a une identification (puce ou tatouage) avant de le proposer à l’adoption. Ces étapes montrent aux futurs adoptants que l’animal a été bien pris en charge et qu’il est prêt à intégrer un nouveau foyer.
Vient ensuite le moment de leur trouver une famille d’accueil. Une idée intéressante serait d’organiser des événements d’adoption. Vous pouvez collaborer avec des refuges locaux, des cliniques vétérinaires ou même des magasins pour animaux. Le but est de mettre en place des journées réunissant les animaux à adopter et les personnes cherchant un nouveau compagnon à quatre pattes.
Utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir ces événements, en partageant des photos et leurs histoires, peut également attirer plus de monde. Pensez à créer des fiches de présentation détaillées pour chaque animal, en mentionnant son histoire, ses traits de caractère, et ses besoins spécifiques, afin d’aider les potentiels adoptants à trouver l’animal qui leur correspond le mieux.
Une autre option consiste à créer des partenariats avec des associations de protection animale qui disposent déjà de réseaux établis pour placer les animaux en foyer. Vous pourriez également envisager de participer à des forums en ligne ou des groupes spécialisés sur les réseaux sociaux, où les passionnés d’animaux échangent des conseils et cherchent souvent à adopter.
Enfin, n’hésitez pas à contacter directement des familles d’accueil temporaires, qui ont l’expérience nécessaire pour s’occuper des animaux en attendant de leur trouver un foyer permanent. Ces familles peuvent offrir un environnement stable à l’animal, mais elles peuvent aussi souvent recommander des adoptants fiables grâce à leurs réseaux personnels.
C’est une petite chose d’aider un animal, mais pour cet animal, c’est une grande chose.
– Gene Baur, auteurTrucs et astuces
Pour maximiser vos chances de succès dans le sauvetage d’animaux en détresse, voici quelques conseils pratiques qui vous aideront à renforcer l’impact de vos actions sur le terrain, et gérer cette activité de manière plus efficace.
- Utiliser des alertes locales : Activez des alertes Google ou rejoignez des groupes locaux en ligne où les gens signalent les animaux errants ou en détresse. Cela vous permet de réagir rapidement et d’intervenir là où le besoin est immédiat.
- Créer des kits de secours mobiles : Préparez des kits de premiers secours pour animaux dans votre voiture, contenant des bandages, des gants, de l’eau, des médicaments de base, et des friandises. Avoir ces kits prêts à l’emploi vous fera gagner du temps lors de vos interventions sur le terrain.
- Documenter vos procédures : Tenez un journal ou un blog où vous documentez vos méthodes et réussites. Cela peut vous aider à vous améliorer en révisant vos actions, mais aussi à inspirer et conseiller d’autres personnes intéressées par cette activité.
- Utiliser des affiches dans le quartier : Si vous repérez un animal errant, créez des affiches à placer dans le quartier pour informer les voisins et potentiels propriétaires. Indiquez que vous avez recueilli l’animal et comment vous joindre. C’est une méthode simple, mais efficace pour réunir à nouveau un animal perdu avec ses propriétaires.
- Privilégier les heures calmes : Lors de vos sorties pour chercher des animaux, privilégiez les heures calmes de la journée, comme tôt le matin ou tard le soir. Les animaux errants sont souvent plus visibles et accessibles lorsque les rues sont moins fréquentées.
- Tisser des liens avec les commerçants : Parlez aux commerçants locaux, notamment ceux qui possèdent des magasins d’alimentation, pour qu’ils vous informent s’ils voient des animaux errants ou s’ils entendent parler d’animaux en détresse dans le quartier. Ils peuvent devenir des alliés précieux dans votre mission.
- Proposer des ateliers locaux : Organisez des ateliers gratuits ou à faible coût dans votre communauté pour enseigner aux gens comment aider les animaux errants. Cela peut inclure des formations de base en premiers soins pour animaux ou des informations sur les ressources locales disponibles. Cela renforce la sensibilisation et mobilise davantage de personnes pour votre cause.
- Créer un réseau de bénévoles : Recrutez des bénévoles locaux pour vous aider, même de manière ponctuelle. Cela peut être des promeneurs de chiens, des chauffeurs pour transporter les animaux ou des personnes prêtes à offrir un foyer temporaire. Un réseau solide peut faire une grande différence dans l’efficacité de votre mission.
Conclusion
Pour réussir dans cette activité, il est indispensable de vous organiser et de bien vous préparer. La persévérance, l’implication de la communauté, et le fait de toujours offrir les soins appropriés aux animaux sont autant d’éléments qui contribueront au succès de chaque mission. En vous concentrant sur ces points essentiels, vous aiderez de nombreux animaux, mais vous encouragerez aussi d’autres personnes à se joindre à vous. Ne cessez jamais d’apprendre, restez concentré, et surmontez les obstacles avec détermination et empathie.
Au début ce sera difficile, vous devrez investir de votre temps et de votre argent sans garantie que cela marchera. Mais il n’y a aucune raison de ne pas y arriver si vous faites les choses convenablement. Plus tard, lorsque vous aurez acquis une certaine notoriété, les gens penseront même à vous appeler quand ils repèreront un animal en détresse.
Beaucoup de personnes disent aimer les animaux plus que les humains. Peut-être parce qu’ils se sentent plus à l’aise avec eux ? En tout cas, ils ont chacun leurs raisons. Et c’est principalement à eux qu’il faudra vous adresser, car c’est eux qui seront les premiers à s’émouvoir de vos aventures.
Alors encore une fois, cette idée ne s’adresse pas à tout le monde. Mais si vous pensez avoir les compétences et les qualités requises, alors allez-y.
Et vous, que pensez-vous de cette idée ? Avez-vous déjà envisagé de vous lancer dans une activité similaire ? Quels sont les obstacles que vous voyez à une telle initiative, et qu’est-ce qui vous motiverait à faire le premier pas ? Dites-moi tout ça en commentaire.
EcoConseils
Les questions environnementales et la menace climatique sont plus que jamais au cœur des préoccupations de ce XXIème siècle, c’est pourquoi je vous propose quelques pistes qui vous permettront de limiter l’impact négatif que la mise en œuvre de cette idée pourrait engendrer.
Ces solutions que je suggère sont parfois largement insuffisantes pour compenser ces impacts négatifs, comme par exemple la compensation carbone. Il n'existe malheureusement pas toujours de solution idéale et efficace à 100%, loin de là. Et si vous en avez d’autres, n’hésitez surtout pas à les partager dans l’espace des commentaires situé plus bas.
L’idée n’est pas intrinsèquement néfaste pour la planète, mais j’avoue qu’elle est tellement vaste que j’ai du mal à savoir où intervenir pour réduire son impact environnemental. À vous de voir ce que vous pourriez faire, mais voici les points qui d’après moi sont à tenir à l’œil.
- La voiture : Si vous en avez déjà une, pas la peine d’en acheter une autre. Et si elle est trop vieille, achetez-en une autre qui consomme peu de carburant, ou même un véhicule électrique si vous le pouvez. Sinon, envisagez l’utilisation du vélo cargo pour les trajets courts, si cela est faisable dans votre région.
- La maison : Optez pour un fournisseur d’énergie verte si cette possibilité vous est offerte dans votre pays. Et concernant le reste de la maison, je vous renvoie vers cet article qui vous expliquera tous les points sur lesquels vous pouvez agir concrètement pour réduire votre impact.
- L’ordinateur : Choisissez de préférence un ordinateur portable. Il consomme moins d’énergie qu’une tour. Vous trouverez facilement de bons modèles en seconde main sur les sites de vente en ligne ou chez dans une boutique près de chez vous.
- La gestion des déchets : Lors du sauvetage d’animaux, vous pourriez être amené à manipuler des déchets tels que des emballages de médicaments, des lingettes, ou des produits de soin. Pensez à trier et recycler autant que possible ces déchets.
- La nourriture des animaux : Privilégiez l’achat de nourriture pour animaux en vrac ou en grands conditionnements pour limiter les emballages. Si possible, choisissez des marques qui s’engagent pour l’environnement ou qui utilisent des ingrédients issus de l’agriculture biologique.
- Les produits de soin et de nettoyage : Optez pour des produits de soin et de nettoyage écologiques, sans produits chimiques nocifs. Ceux-ci sont meilleurs pour l’environnement, mais aussi plus sûrs pour les animaux.
- Le jardin : Si vous avez un jardin, pensez à le gérer de manière écologique. Par exemple, créer un compost pour les déchets organiques, planter des espèces locales pour favoriser la biodiversité, ou installer des abris pour les animaux sauvages (oiseaux, insectes, etc.) peut contribuer à un environnement plus sain.
Avantages
- Vous œuvrez pour une cause qui vous tient à cœur.
- Le contact avec les animaux.
- Vous contribuez activement à la protection animale en réduisant le nombre d’animaux errants.
- Vous pouvez développer de nouvelles compétences en soins animaux, en gestion et en communication.
- Vous avez l’opportunité de sensibiliser et d’inspirer d’autres personnes autour de vous à s’engager pour la cause animale.
Inconvénients
- C’est parfois très dur (animaux qui meurent, ceux auxquels vous êtes attachés et qui partent, car ils ont été adoptés, ceux que vous devrez peut-être « faire piquer »…).
- Le budget peut être assez élevé si vous partez de zéro.
- La gestion du temps sera difficile si vous devez concilier cette activité avec d’autres responsabilités professionnelles ou personnelles.
- L’impact émotionnel peut être important, notamment face aux situations de maltraitance ou d’abandon.
- Les aspects administratifs et légaux (permis, assurances, conformité) peuvent être complexes et chronophages.
Infos
- Lieu : Là où il y a des animaux à secourir et pas de services municipaux pour s’en occuper.
- Investissement : Cela dépend de ce que vous avez déjà, mais si vous n’avez rien ça coûtera cher. Mais bon, réfléchissez bien, car il y a une solution à tout problème.
- Perspective de gains : Difficile à estimer. Ce sera difficile au début, mais certains reçoivent beaucoup de dons.
- Requis : Des compétences sérieuses dans le comportement animal, des qualités solides telles que la patience, le dévouement, la rigueur, etc.
- Niveau de risque : Assez élevé, je ne vous le cache pas. Ce sera dur si vous n’avez pas déjà le minimum requis (une maison et une voiture).
- Temps de mise en œuvre : Très variable, encore une fois.
- Matériel nécessaire : Une ou deux caméras de type GoPro ou autre ainsi que les accessoires, un micro-cravate, un ordinateur moyen de gamme (ex: i5 + 8Gb RAM + Disque SSD 1To…)
Vous pouvez également vous connecter ou vous inscrire pour commenter