Le Guide Facile et Concis pour Apprendre à Faire des Photos qui Déchirent

Je vous propose ici une petite synthèse des principales règles à suivre pour prendre de sublimes photos avec votre réflex numérique, appareil compact ou smartphone. Nous allons ainsi voir de manière pratique comment vous pourrez réussir les photos dont vous avez besoin pour votre projet, que ce soit celles des voyages que vous partagerez sur votre blog, des produits destinés à votre boutique en ligne, du quotidien qui alimenteront votre compte Instagram, etc.

Qu’est-ce qui fait qu’une photo est belle ou non ? J’ai presque envie de dire que cette question n’a pas de réponse, tant elle est subjective. Tout dépend de l’œil qui la regarde, mais surtout de la sensibilité de celui ou celle à qui il appartient.

Certains vont s’extasier devant une croûte sans nom alors que d’autres lâcheront un « bof… » laconique devant une image de Robert Doisneau. Il existe cependant quelques règles de base qui vous aideront à mieux contrôler le résultat espéré et de rendre vos clichés plus « séduisants ».

Cet article n’a absolument pas la prétention de faire de vous des photographes. C’est juste un résumé très condensé et très loin d’être exhaustif, des connaissances de base que tout photographe en herbe devrait connaître avant de se lancer, accompagnés de quelques conseils personnels qui, je l’espère, devraient vous être assez utiles. C’est parti !

Images d’illustration : Pour illustrer la plupart des points abordés dans cet article, j’ai puisé dans mes photos et mis un lien vers mon espace 500px.com au cas où cela vous intéresserait. Pour les autres, j’ai juste mis le nom de l’auteur ainsi qu’un lien vers son site ou vers l’image originale.

1La composition

La composition est l’art de placer les différents éléments qui composent une photographie de manière à la rendre plaisante et agréable à regarder. Elle varie selon les sujets et le « message » que l’on souhaite exprimer, mais elle est une des clés indispensables à la réussite d’une photo.

  • La règle des tiers : cette règle dont le principe est relativement simple, est probablement l’une des plus connues en photographie. Elle consiste à diviser l’image en trois parties égales, horizontales et verticales, et de placer les éléments intéressants sur l’une des intersections ou le long des lignes séparant les différentes zones.

    Cette approche plus artistique permet de briser la monotonie d’un sujet centré en plein milieu d’une photo, en intensifiant sa complexité et en démultipliant les possibilités de compositions.

    Dans le cas d’un portrait, si le sujet se présente de trois quarts ou de profil et que son regard part donc en oblique, il est préférable de le décaler vers la droite ou la gauche, le visage tourné vers l’intérieur de l’image. Cet espace ainsi ajouté ouvrira le champ de vision, laissant le sujet « respirer » et permettant à notre œil de suivre son regard.

  • Centrez le sujet : la règle des tiers citée ci-dessus n’est pas une obligation, mais plutôt un choix personnel. À l’inverse, vous pouvez très bien décider de placer votre point d’intérêt au centre de l’image et dans certains cas c’est même la meilleure option.

    Cela peut être le cas par exemple pour les portraits, les photos de produits d’un site e-commerce ou pour souligner l’esthétique d’un symétrisme. Le mieux si vous hésitez est de multiplier les prises de vue en variant les cadrages et de décider ensuite laquelle est le plus approprié.

  • IMAGE 4 Centrer le sujet ©Jayden Sim
  • IMAGE 5 Centrer le sujet Vue intérieure de l’hôtel « Burj Al Arab », Dubai. 500px
  • IMAGE 6 Centrez le sujet Un vieil homme dans une rue de Libonne. 500px
  • Jouez avec les lignes de fuite : les lignes de fuite sont ces droites ou courbes imaginaires composées par une route, un fleuve, un bâtiment, un escalier, des arbres, etc. Elles permettent de guider le regard vers un point spécifique de l’image et apportent un sentiment de profondeur ou un même aspect tridimensionnel à celle-ci.

    On remarque que si ces lignes convergent vers le centre de l’image, elles apportent une certaine symétrie très esthétique à la photo alors que si au contraire elles mènent vers un des angles supérieurs, cela lui donnera un certain dynamisme. Dans ce deuxième cas, n’hésitez pas à légèrement incliner votre appareil pour en accentuer l’effet.

  • Utilisez les formes géométriques : les milieux urbains sont les terrains de jeu les plus propices pour ce genre de photographies, car on y trouve toute sorte d’édifices pittoresques offrant des architectures très variées, parfois même carrément surprenantes et insolites. En jouant sur les formes, mais aussi avec les lignes de fuite évoquées plus haut, il y a moyen de réaliser de très sympathiques clichés.

  • Ajoutez de la vie : inclure une silhouette humaine ou celle d’un chat, d’un chien, d’un oiseau, etc., sur vos paysages urbains ou naturels donnera un peu (plus) de vie à vos images et apportera un indice sur la taille de ce que vous photographiez, surtout s’il s’agit d’architectures bizarres ou abstraites.

  • Changez le point de vue : il suffit parfois de grimper de quelques centimètres ou même de quelques étages, de reculer un peu ou de se déplacer latéralement pour changer totalement la perspective et surtout le caractère d’une photo.

    C’est surtout vrai pour les paysages ou les monuments, mais cela peut s’appliquer à d’autres sujets tels les portraits par exemple. Pensez-y avant de presser le déclencheur et variez les points de vue si vous avez du mal à trouver celui qui vous convient.

  • Les espaces vides : en général, ils servent à illustrer la sérénité d’un lieu ou accentuer l’impression de solitude et d’isolement d’un sujet. Si ce n’est pas l’effet recherché, utilisez plutôt les éléments secondaires et anecdotiques pour remplir l’entièreté du cadre. Mais quoi que vous décidiez, évitez de charger une zone de l’image et d’en laisser une autre totalement vide, car cela déséquilibrera fortement votre photo.

    Certains sujets requièrent un cadrage serré ou même très serré afin d’être mieux mis en valeur, n’hésitez donc pas à vous en rapprocher (ou de zoomer) si nécessaire. Les cadrages larges comportant de grandes zones vides sont une erreur courante chez les débutants.

  • IMAGE 19 Les espaces vides ©Todd Trapani
  • IMAGE 20 Les espaces vides Une mouette au raz de l’eau. Algarve, Portugal. 500px
  • IMAGE 21 Une composition avec peu d'espaces vides Une composition avec peu d’espaces vides. 500px
  • Contre-jour et silhouettes : tout en contraste, ce type de photographie est toujours spectaculaire, mais nécessite une certaine maitrise de la technique. Car si le principe est relativement simple, on place un sujet devant une lumière vive (celle du soleil par exemple) afin d’en détacher la silhouette en ombre chinoise, il faudra au début s’y reprendre à plusieurs reprises avant d’obtenir un résultat optimal et un bon équilibre entre zones claires et zones sombres.

    L’utilisation du noir & blanc convient parfaitement pour ce genre de photos, mais ce n’est pas une obligation. À vous de voir donc.

  • IMAGE 22 Contre-jour et silhouettes Deux pêcheurs en-dessous du pont du 25 avril, Lisbonne, Portugal. 500px
  • IMAGE 23 Contre-jour et silhouettes ©Sippakorn Yamkasikorn
  • IMAGE 24 Contre-jour et silhouettes Petite fille rêveuse au bord de l’eau, Isaan, Thaïlande. 500px
  • Les contrastes : s’il y a bien un genre de photographies dont je raffole, ce sont celles qui ont réussi à capturer ces jeux de contrastes, de lumières ou de couleurs, avec une certaine perfection. Ce sont, à mon sens, de véritables œuvres d’art qui demandent de la réflexion sur la composition, le cadrage et l’exposition.

    Les belles journées ensoleillées de l’été sont bien entendu les plus favorables pour les prises extérieures, car les couleurs sont chatoyantes et les lumières vives. Que ce soit en milieu urbain ou en pleine nature, entrainez donc votre œil à la recherche des éléments qui se détachent particulièrement des autres, de par leurs couleurs ou leurs ombres.

  • Osez le format carré : ce format est aussi vieux que la photographie elle-même donc, non, ce n’est pas Instagram qui l’a inventé. Il se prête parfaitement à certaines compositions aussi bien en portraits, paysages ou architecture par exemple. Il peut être une excellente alternative si vous n’arrivez pas à trancher entre un format horizontal ou vertical pour un sujet en particulier.

    Peu d’appareils proposent nativement ce format donc il vous faudra passer par un logiciel de retouche. Tenez-en compte lorsque vous presserez le déclencheur.

  • Avant-plan : une autre façon de moduler la composition de l’image est d’y ajouter un avant-plan. Examinez l’espace autour de vous à la recherche d’une porte, d’un arbre, d’une personne, d’un muret, d’un banc, de fleurs, etc. À peu près tout ce que vous trouverez peut servir. Cela permet non seulement de combler un éventuel vide dans le cadre, mais également de jouer avec les zones de flous, ce qui rendra votre photo plus éblouissante encore.

  • IMAGE 31 Avant-plan Le regard de Bouddha à travers deux piliers en avant-plan, au temple « Wat Pho » à Bangkok, Thaïlande. 500px
  • IMAGE 32 Avant-plan Will.i.am des Black Eyed Peas dans les studios NRJ Paris, France. 500px
  • IMAGE 33 Avant-plan ©Anastacia Cooper
  • Transgressez les règles : oui je sais, je viens de vous dire le contraire, mais en vérité, rien de ce que j’ai écrit plus haut n’est une loi absolue, et heureusement. Libre à vous de créer vos propres règles de cadrage et de compositions.

    Soyez original, créatif et surtout n’ayez pas peur d’être subversif pour nous montrer le monde tel que vous le voyez.

Voilà, ce ne sont ici que quelques-unes des règles ou pratiques généralement utilisées et il en existe bien entendu beaucoup d’autres, mais je crois avoir à peu près fait le tour de ce qui vous sera le plus utile pour être efficace et créatif.

2L’exposition

Si la composition est essentielle pour réussir une photo, l’exposition ne l’est pas moins. La différence ici est que l’appareil peut tout décider à votre place puisque la plupart d’entre eux gèrent ou peuvent gérer cela de manière totalement automatique.

Il est toutefois très utile de connaitre les règles de base si vous souhaitez avoir un minimum de contrôle sur le résultat escompté. Car même les smartphones permettent de régler manuellement les différents paramètres (en passant parfois par une application tièrce) dont je vais vous parler maintenant.

Sans trop rentrer dans les détails techniques, avant toute chose voyons un peu comment fonctionne un appareil photo en nous focalisant sur les deux principaux éléments qui le composent.

  • Le capteur : basiquement, un appareil photo n’est rien de plus qu’un système capable de capturer la lumière qui se reflète tout autour de nous. Le capteur [IMG37] est le composant électronique photosensible qui va recueillir cette lumière et la transformer en d’informations numériques. Il est protégé par un obturateur [IMG38], sorte de rideau placé devant lui pour éviter qu’il ne soit constamment exposé à la lumière, et qui s’ouvre brièvement lors de la prise d’une photographie.

    Il existe différentes tailles de capteurs [IMG39], les principales étant les formats APS-C (Cropped) qui équipent la plupart des appareils « grand public », et le full-frame (appelé aussi « plein format », « 35 mm » ou encore « 24×36 ») que l’on trouve sur les boîtiers pros et semi-pros.

  • IMAGE 37 Capteur photo full frame Un capteur photo full frame.
    ©Canon HK
  • IMAGE 38 L'obturateur d'un reflex en action. L’obturateur d’un reflex en action.
    ©SlowMoGuys
  • IMAGE 39 Tailles des capteurs Les 3 principaux capteurs : Full frame, APS-C et Smartphone.
  • L’objectif : c’est le système optique composé de plusieurs lentilles dont le rôle est de guider la lumière avec la plus grande précision vers le capteur. C’est un élément clé, car, qu’il soit fixe (compact et smartphone) ou interchangeable (reflex et hybride), sa qualité de fabrication influe grandement sur la qualité des photos obtenues.

    Les deux paramètres importants qui caractérisent un objectif sont la focale et l’ouverture maximale.

  • aLa focale [IMG40] : exprimée en millimètres (mm), elle détermine l’angle de vision couvert par l’objectif. Plus ce chiffre est petit, plus cet angle sera grand et donc plus il y aura d’éléments du décor dans le cadre.

    On trouve toute sorte de focales pour les appareils réflex, du « fisheye » 8 mm (champ de 180°) au super-zoom de 1200 mm (champ de 2°), mais l’une des plus populaires est le 50 mm (46°) parce que c’est celle qui se rapproche le plus de la vision humaine (qui est approximativement de 43 mm).

    Cela signifie que tout ce qui est photographié au 40 mm et en dessous (35 mm, 24 mm, 16 mm, etc.) sera plus petit que la réalité (de la nôtre du moins) alors qu’au-delà de 50 mm (70 mm, 100 mm, 300 mm, etc.) tout est « grossi ».

    Attention, car toutes les valeurs que j’évoque ici valent pour les capteurs « plein format ». En effet, l’APS-C étant plus petit [IMG41], il faut donc calculer le ratio correspondant à cette différence.

    Par exemple, chez Canon il est 1,6 fois plus petit alors que chez Nikon, Sony ou Pentax il l’est 1,5. Concrètement, cela signifie que l’équivalent d’un 50mm sur votre boîtier équipé d’un capteur APS-C sera un 35mm (50 mm ÷ 1.5 = 33,33 chez Nikon ou 50 mm ÷ 1,6 = 31,25 chez Canon).

  • bL’ouverture [IMG42] : les objectifs sont pourvus d’un diaphragme en iris (semblable à celui de notre œil) que l’on ouvre ou ferme selon la quantité de lumière dont le capteur a besoin pour exposer correctement la photo.

    Sa valeur est exprimée en f/stop ou 1:x (x étant remplacé par la valeur). Plus elle est petite, plus l’ouverture est grande et donc plus la quantité de lumière atteignant le capteur est grande. En pratique, cela veut dire qu’une ouverture à f/2.8 (ou 1:2.8) sera plus grande qu’une ouverture à f/11 (ou 1:11). Oui, je sais, cela parait paradoxal, mais cette valeur résulte d’une petite équation mathématique.

    Calcul de la valeur f/

    Focale de l’objectif (L) ÷ diamètre de l’ouverture (A) = ouverture (f). Donc, si on prend l’exemple d’un objectif de 100 mm (L) dont le diaphragme s’ouvre de 36 mm (A), cela donnera 100 mm ÷ 36mm = 2.8 (f).

    Valeurs les plus courantes : f/1,4, f/2, f/2,8, f/4, f/5,6, f/8, f/11, f/16, f/22, f/32

    Rassurez-vous, vous ne devez pas retenir cette formule par cœur, car c’est l’appareil qui se charge de le faire pour vous. En revanche, ce que vous devez garder en mémoire c’est que plus le nombre f/ est petit et plus l’ouverture est grande et que chaque fois que cette valeur monte ou descend d’un cran, la quantité de lumière atteignant le capteur est multipliée ou divisée par deux.

  • IMAGE 40 Exemple de focales et champs de vison Exemple de focales et champs de vison.
  • IMAGE 41 Comparaison de la taille des principaux capteurs Comparaison de la taille des principaux capteurs. 500px
  • IMAGE 42 Ouverture du diaphragme Ouverture du diaphragme.
    F_K

Le triangle d’exposition

Maintenant que nous avons vu comment fonctionne un appareil photo, voyons un peu quels sont les paramètres qui interviennent dans la gestion de l’exposition. Ils sont au nombre de 3 : L’ISO, l’ouverture et la vitesse.

  • L’ouverture : à la différence des deux autres paramètres, celui-ci est intrinsèquement lié au système optique lui-même, c’est pourquoi je l’ai développé plus haut dans la section définissant ce qu’est un objectif photo, et n’y reviendrai donc pas ici.

    La seule chose qu’il est utile d’ajouter est que cette ouverture a une incidence directe avec la profondeur de champ, mais comme cela n’a pas trop de rapport avec l’exposition, j’en reparlerai plus bas dans un paragraphe spécifiquement dédié à cela.

  • La vitesse d’obturation : celle-ci définit le temps durant lequel l’obturateur s’ouvre et expose le capteur à la lumière lorsqu’on appuie sur le déclencheur. Plus ce temps est long et plus la quantité de lumière reçue par le capteur est grande.

    Elle s’exprime en fractions de seconde (ex. : 1/125 s) ou en secondes selon le « temps de pose » requis et, comme pour l’ouverture, la quantité de lumière reçue est multipliée ou divisée par 2 selon que l’on monte ou descende cette valeur d’un cran.

    En pratique, le mieux est de toujours choisir une durée d’exposition aussi brève que possible, car plus longtemps le capteur est exposé et plus vous avez des risques que votre sujet soit flou, surtout s’il est en mouvement.

    Par exemple, pour les photos de sport ou tout autre sujet dont le mouvement est rapide, une vitesse minimale de 1/1000e de seconde sera conseillé, pour un sujet peu mobile, 1/125e et pour un paysage ou une nature morte 1/30e suffiront. En deçà de 1/30e de seconde, je vous conseille fortement d’utiliser un trépied photo.

    Valeurs les plus courantes : 1/4000, 1/2000, 1/1000, 1/500, 1/250, 1/125, 1/60, 1/30, 1/15, 1/8, 1/4, 1/2, 1 seconde, etc. jusqu’à 30 secondes, Bulb (ou mode B)

  • La sensibilité ISO : L’ISO est l’unité qui indique la rapidité avec laquelle les photocytes (les cellules qui composent un capteur) vont « absorber » une certaine quantité de lumière. Plus cette valeur est grande et plus ils capteront une plus grande quantité de lumière dans un laps de temps égal.

    Mais les capteurs ont beau être de véritable concentré de technologie, ils n’en ont pas moins leurs faiblesses. Et le problème principal est que plus vous augmentez cette sensibilité et plus vous aurez ce qu’on appelle du « bruit », c’est-à-dire du grain assez disgracieux pouvant ruiner la qualité d’une image en altérant son « piqué » (sa netteté).

    La valeur à laquelle apparait ce bruit varie assez selon chaque capteur, mais généralement, c’est au-delà de 800 ISO que ça commence à devenir vraiment gênant.

    Pour parer à ce problème, il y a deux solutions : soit vous tâchez de ne pas monter trop haut en ouvrant le diaphragme, en augmentant le temps de pose (l’utilisation d’un trépied peut s’avérer alors utile) ou en utilisant un flash, soit vous retouchez la photo avec un logiciel tel que Adobe Photoshop ou Adobe Lightroom (mais il y en a d’autres, même gratuits).

    Personnellement, la retouche étant une pratique parfois relativement « destructrice », surtout lorsqu’il s’agit de « gommer » le grain, je l’utilise en dernier recours et privilégie toujours la première option.

    Sachez toutefois que ce bruit peut dans certains cas, tels que le noir & blanc, apporter un réel effet esthétique à vos images (cela rappelle la grande époque de l’argentique parait-il).

    Valeurs les plus courantes : 100, 200, 400, 800, 1600, 3200, 6400 et 12800 ISO

3Autres notions importantes

Nous avons vu jusqu’ici deux des principaux points qui posent les bases de la photographie, je vous propose maintenant d’en parcourir d’autres qui ont eux aussi leur importance.

  • La profondeur de champ : elle définit la zone de netteté entre les différents plans ou éléments qui composent une photographie. On parle de grande profondeur de champ lorsque tout est bien net et, à l’inverse, de faible profondeur de champ quand le sujet sur lequel vous aurez fait la mise au point est net, mais pas l’arrière-plan ni l’avant-plan ou tout autre élément qui compose la photo (on appelle cela un « bokeh »). Ces exemples par l’image devraient vous aider à mieux comprendre.

  • IMAGE 44 Faible profondeur de champ Ce petit Geko à trouvé son casse-croûte. Thung Pho Chai, Thaïlande. 500px
  • IMAGE 45 Faible profondeur de champ Kimba, l’adorable chat d’un ami. 500px
  • IMAGE 46 Grande profondeur de champ ©George Desipris
  • Deux paramètres permettent de la contrôler : l’ouverture et la focale. Pour l’ouverture, on l’a vu plus haut, plus elle est grande (f/2.8 par exemple), plus la profondeur de champ sera réduite.

  • Pareil pour la focale, plus elle est grande (100mm ou 200mm par exemple) et les différents plans éloignés les uns des autres, plus votre image comportera des zones de flous. Donc, plus vous zoomez, plus la profondeur de champ sera également réduite. Attention, je parle ici de zoom optique et non pas numérique (grossissement numérique de l’image).

  • Couleur ou noir & blanc ? : si dans certains cas le choix semble évident, tel qu’un coucher de soleil dans un ciel flamboyant, une prairie bariolée de fleurs printanières ou tout autre sujet dont les couleurs sont l’un des attraits principaux, dans d’autres on peut légitimement se poser la question.

    Le noir & blanc est surtout un choix artistique et demande une profonde réflexion sur ce qu’il peut apporter ou exprimer de plus sur une image. Il peut parfois ajouter une certaine intensité au sujet ou souligner le côté dramatique d’une scène et donc s’avérer être un réel atout esthétique. Alors qu’utilisées à mauvais escient, ces nuances de gris peuvent simplement ruiner une œuvre d’art.

    Certains photographes considèrent même la couleur comme une « distraction », empêchant de voir l’essentiel de ce que la photo veut nous dire. Cela dépend entièrement de la sensibilité de chacun et/ou de « l’histoire » que l’on veut raconter à travers cette image.

    Si vous voulez vous faire votre propre opinion, le mieux est encore d’aller regarder les images de grands artistes photographes « spécialisés » dans le N&B. De toute manière, ce qui est fantastique avec le numérique c’est que vous pouvez prendre toutes vos photos en couleurs et décider plus tard, en « post-production » si la désaturation de votre cliché est pertinente ou non.

  • IMAGE 47 Photo Noir&Blanc Sans-abri dans une rue de Bruxelles. 500px
  • IMAGE 48 Photo Noir&Blanc Une dame fait ses comptes. Bangkok, Thaïlande. 500px
  • IMAGE 49 Photo Noir&Blanc Incendie dans le petit village de Granho, non loin de Lisbonne, Portugal. 500px

Si vous aimez la photo noir et blanc, allez voir mon Instagram et dites-moi ce que vous en pensez. (Ouais, je fais ma pub 😋)

  • Désaturation sélective : on connait tous l’image du taxi new-yorkais d’un jaune éclatant, évoluant dans les rues d’une ville toute en nuance de gris [IMG50]. Et bien c’est cela la désaturation sélective : « décoloriser » une partie de l’image pour ne garder qu’un élément coloré.

    On en voit de plus en plus sur le Web et pourtant, cette « technique » est à utiliser avec la plus grande parcimonie, car le « kitch » (ou la catastrophe) n’est souvent jamais très loin. La plupart des photographes vous diront même de ne jamais y recourir, mais pour ma part je trouve que l’effet peut être sympa dans certains cas. D’ailleurs, même Steven Spielberg l’a utilisé dans son film La Liste de Schindler.

    Je m’en suis un peu inspiré il y a quelques années lorsque je me promenais dans les rues de Lisbonne, au Portugal, et que j’ai vu cette vieille dame aveugle et touchante [IMG52], qui gagnait quelques sous avec sa radio. J’ai effectué sur cette photo une désaturation sélective mais aussi partielle (diminution de la saturation à -85%).

  • IMAGE 50 La célèbre image du Yellow Cab à New York ©Etienne Delorieux
  • IMAGE 51 Désaturation sélective Le « kitch » dont je parlais (oui, c’est de moi). Mamallapuram, sud de l’Inde.
  • IMAGE 52 Désaturation sélective et partielle Une vieille dame dans une ruelle de Lisbonne, Portugal. 500px
  • La balance des blancs : Lorsque vous prenez une photo de nuit ou d’un quelconque endroit où la lumière du soleil est totalement absente, la lumière artificielle peut alors devenir une très bonne source d’éclairage pour votre sujet. Elle peut même être un élément esthétique déterminant et créer une atmosphère très particulière à votre image.

    Il faut faire attention cependant, car ces éclairages peuvent parfois apporter une dominante colorimétrique assez disgracieuse à vos photos. Par exemple, si vous photographiez une ambiance de rue nocturne uniquement avec l’éclairage urbain, votre photo aura une teinte très orangée peu esthétique.

    Cela s’explique par le fait que chaque éclairage diffuse une lumière ayant une couleur qui lui est propre. Cette couleur est mesurable et est exprimée en « degrés Kelvin » (K). Je ne vais pas entrer dans les détails, mais ce qui est important ici est de savoir que plus cette valeur est basse, plus la couleur dominante sera orange (on parle alors de couleurs « chaudes »), et au contraire, plus elle sera élevée, plus elle sera bleue (couleurs « froides »).

    Voici quelques exemples de températures colorimétriques :

    • Lumière émise par une bougie : 1200 K
    • Lampe à incandescence (tungstène) : 2800 à 3200 K
    • Lumière du soleil à l’aube et au crépuscule : 2500 à 3800 K
    • Lumière du flash d’un appareil photo : environ 5000 à 6000 K
    • Lumière du jour à midi : environ 6500 K
    • Lumière du ciel diurne : 12000K

    Vous pouvez très bien décider de garder cette dominance de couleur si vous le souhaitez. Après tout, c’est vous l’artiste et donc ce choix vous appartient. Mais dans la plupart des cas, on va toutefois essayer de l’éviter. Le but, vous l’aurez probablement deviné, est que le blanc sur votre image soit vraiment blanc.

    Il n’y a que deux manières de corriger cela : avant ou après la prise de la photographie.

    • aAvant : Les appareils photo (smartphones ou APN) sont équipés d’un capteur permettant d’ajuster automatiquement la balance des blancs, mais jusqu’à une certaine limite seulement.

      Il est possible de régler manuellement cette BDB sur la plupart des appareils reflex ainsi que sur certains compacts et smartphones hauts de gamme, mais cela peut s’avérer être un peu laborieux si vous êtes débutant. Vous pourrez donc toujours vous en occuper après le shooting si vous le voulez.

    • bAprès : La plupart des logiciels ou applications de retouches photo vous permettront assez simplement et rapidement de corriger la balance des blancs. Je ne vais pas pouvoir vous expliquer la procédure à suivre, car elle diffère trop selon celle que vous utiliserez, mais là, encore une fois, Google et YouTube regorgent de tutos qui se chargeront de vous aider.

  • IMAGE 53 Correction de la balance des blancs Correction de la balance des blancs. 500px
  • IMAGE 54 Températures des couleurs et préreglages dispo sur certains appareils Températures des couleurs et préreglages dispo sur certains appareils. ©Bella White
  • Évitez les flous : si votre image est floue, il ne peut y avoir que deux raisons à cela : un temps de pose trop long ou une mauvaise mise au point du focus. J’ai déjà abordé ces deux points plus haut et ne vais donc pas y revenir trop longuement ici, mais retenez ces quelques conseils : d’abord, assurez-vous de toujours faire le point du focus juste avant de déclencher. Ensuite, si vous êtes obligé de travailler en pose longue, mais ne disposez pas d’un trépied, stabilisez votre corps et l’appareil au maximum en prenant appui sur un mur ou toute autre surface solide si cela est possible, en collant vos bras le long de votre corps et en retenant votre respiration pendant 2 ou 3 secondes juste avant de déclencher.

    Maintenant, si malgré ces conseils votre photo est tout de même floue, jetez-y un œil attentif avant de la supprimer. Il y a des flous artistiques qui peuvent donner un effet très original à certaines images, on ne sait jamais…

  • IMAGE 55 Effet de vitesse Cascadeur à moto dans un silo « Mur de la mort », Udon Thani, Thaïlande. 500px
  • IMAGE 56 Un flou artistique ©Dom J
  • La signature (Watermark) : par pitié, évitez de signer vos photos avec votre nom ou votre logo. Du moins, au début. D’abord parce que c’est moche et que ça ne donne pas forcément envie de regarder la photo. Puis, il y a fort à parier que vous ferez de la « merde » durant les premiers mois de votre apprentissage (désolé de vous l’apprendre aussi brutalement), il vaut donc mieux vous la jouer « profil bas », si vous voyez ce que je veux dire. Non, laissez plutôt ce privilège aux enfants qui dessinent papa, maman et Kiki, leur labrador.

    Bon, si vraiment vous estimez avoir pris la photo du siècle, que vous ayez peur que Yves Saint Laurent vous la vole pour leur prochaine campagne de pub ou que simplement vous vouliez dire au monde que cette œuvre d’art est la vôtre, indiquez votre nom ou une adresse Web (sans le « http://www ») dans un coin de l’image et en appliquant une opacité entre 10 et 20%. Quelque chose de discret, mais de lisible donc. Évitez surtout les signatures esthétiques et autres logos qui ne feront qu’attirer le regard et perturberont la « lecture » de votre photo.

    Si vous recevez un jour une commande de reportage photo, vous pouvez signer celles que vous afficherez sur vos réseaux sociaux ou utiliserez à des fins commerciales, mais jamais celles destinées à votre client.

    Enfin, si vous hésitez, pensez au fait que rares sont les grands photographes qui apposent leur nom sur leurs œuvres…

  • IMAGE 57 Exemples de signatures photo Exemples de signatures photo. 500px
  • HDR : le capteur de votre appareil ne voit pas de la même manière que votre œil. Son principal défaut est qu’il a surtout beaucoup de difficultés à faire la balance entre les zones très claires et les autres très sombres qui composent une scène.

    Essayez par exemple de photographier quelqu’un lorsque le soleil brille derrière lui, et vous obtiendrez soit un visage noir, soit un ciel cramé de blanc. Pareil dans le cas d’un paysage, le ciel est pétant de bleu, mais la forêt en dessous est noire.

    Pour pallier à ce problème, il existe une technique qui s’appelle le « bracketing d’exposition ». Elle consiste à prendre plusieurs photos (généralement 3 ou 5) avec différentes expositions et ensuite de les compiler à l’aide d’un logiciel de retouches d’images.

    Le résultat donne une image dite « HDR » (pour High Dynamic Range ou image à grande gamme dynamique). Si cela vous intéresse, je vous renvoie encore une fois à Google et YouTube qui regorgent de tutos en tous genres.

    Évitez cependant les HDR « poussifs » comme on en voit trop sur Internet ! Il faut que ça reste naturel. Voici d’ailleurs quelques exemples de HDR assez catastrophiques (ici et ici).

  • Le vignettage : le vignettage est cette « auréole » sombre apparaissant sur les bords d’une photographie, qui est généralement due à un défaut de qualité de certains objectifs. L’absence de vignettage est donc un signe de qualité du matériel que vous utilisez. Ce qui est curieux, voire paradoxale même, c’est qu’il est très populaire auprès des utilisateurs d’Instagram. Personnellement, je ne suis pas contre, tant que cela reste discret. Comme pour le HDR, les effets poussifs peuvent ruiner une très belle photo.

  • IMAGE 61 Visualisation d'un vignettage sur une grille Visualisation d’un vignettage sur une grille.
  • IMAGE 62 Visualisation d'un vignettage sur une moitié d'image Visualisation d’un vignettage sur une moitié d’image.
  • IMAGE 63 Exemple de vignettage Exemple de vignettage. 500px
  • Le flash : si vous n’avez pas assez de lumière pour éclairer votre scène ou que votre sujet est à contre-jour, le flash peut vous être d’une grande utilité. Le secret ici est de savoir envoyer une quantité de lumière optimale pour que votre image ne soit ni cramée ni sous-exposée.

    La plupart des appareils sont équipés d’un capteur qui mesure cette quantité et décident donc pour vous l’intensité avec laquelle le flash va diffuser cette lumière additionnelle. Le résultat n’étant pas toujours parfait malheureusement, surtout lorsque le flash est intégré.

    Le mieux, si votre appareil le permet, est de disposer d’un flash externe. Pas besoin de vous ruiner, un modèle d’entrée de gamme et pas nécessairement de la même marque que votre boîtier suffit amplement pour débuter. Les avantages sont multiples : vous pourrez corriger son intensité au besoin, l’orienter vers une surface qui vous servira de réflecteur (mur ou plafond blanc), éviter l’effet « yeux rouges », etc.

    Recourir au flash n’est pas toujours simple et ce n’est d’ailleurs pas pour rien que des livres entiers sont consacrés aux diverses façons de l’utiliser. Le mieux est de pratiquer encore et encore jusqu’à ce que vous arriviez à comprendre et à apprivoiser la bête.

  • Le format RAW : vous connaissez certainement le format JPG qui est majoritairement utilisé sur Internet ? C’est dans ce format que la plupart des APN non pros enregistrent les images capturées. Il s’agit d’un format compressé qui permet donc de limiter la taille des fichiers, mais qui, en contrepartie, altère l’image. C’est ce qu’on appelle un format « destructif ».

    Le format RAW (DNG, CR2, NEF, etc.) est lui un format brut, ce qui veut dire qu’il n’est pas compressé, pèse beaucoup plus lourd et garde donc toutes les données enregistrées par votre capteur. Le gros avantage de ce format est qu’il permet de réaliser des retouches beaucoup plus poussées et de ce fait, si vous êtes débutant, vous permettra de récupérer certaines erreurs d’expositions ou de colorimétrie par exemple.

    Cette option est généralement disponible sur la plupart des reflex, certains compact et smartphone. Si vous avez la possibilité de shooter en RAW, faites-le. Surtout si vous souhaitez retoucher vos photos.

  • Les photos de produits : si vous avez une boutique en ligne, vous devez savoir que la qualité des images illustrant chaque article à un impact non négligeable sur la décision d’achat de vos clients. Et dans le cas où vous avez décidé de vous charger vous-même de prendre ces photos, voici les 4 paramètres auxquels vous devrez apporter la plus grande attention :

    • L’exposition : vos articles devront être parfaitement éclairés et ne contenir aucune zone d’ombre forte. Pour cela, une seule source de lumière ne suffit généralement pas. Il faudra donc vous équiper de plusieurs flashs, de parapluies ou même de boîtes à lumière pour assurer une exposition optimale. C’est un investissement qui sera vite rentabilisé si vous avez plusieurs articles à photographier.

    • La netteté : pas de flou artistique ici, fermez votre objectif à f9 ou plus afin que toutes les zones de votre article soit nette. C’est d’autant plus important si vous affichez des images en haute définition de vos produits.

    • Des couleurs : les couleurs attirent et flattent le regard. Usez donc en, mais sans en abuser. Utilisez votre logiciel de retouche pour rehausser la « vibrance » des couleurs.

    • Ne cadrez pas trop « serré » : laissez un espace confortable autour de votre produit pour éviter une sensation de claustrophobie.

  • Les photos de voyage : c’est probablement le type de photographies le plus populaire que l’on trouve sur le Web, et il sera d’autant plus difficile de se démarquer des autres. Soyez donc original dans le choix de vos destinations, de vos sujets et dans vos cadrages. Le défi sera ici de proposer quelque chose de différent, mais qui plait aux lecteurs de votre blog ou à ceux qui vous suivent sur votre Instagram.

Conclusion

Voilà, je vais m’arrêter là. Je sais qu’il y a plein d’autres aspects de la photographie que je n’ai pas abordés et d’autres que je n’ai fait que survoler. Mais encore une fois, le but ici n’est pas de faire de vous un photographe. Simplement de vous aider à acquérir les bases pour que vous puissiez vous débrouiller seul dans le cas où vous seriez amené à devoir shooter quelques images dans le cadre de votre projet.

J’ajouterai probablement du contenu à cet article dans les mois qui viennent, mais en attendant, le seul conseil que je peux encore vous donner est de pratiquer sans cesse, car c’est par la pratique que vous progresserez en photographie. Alors, prenez votre appareil et sortez pour photographier tout ce qui vous inspire. Variez les expositions, les points de vue et les cadrages, suivez les règles puis transgressez-les !

Et si vous ne savez pas trop comment ni par quoi commencer, regardez ce que les autres font. Le Web regorge d’images en tout genre, allez donc voir ce qui vous plait et surtout tâchez de comprendre pourquoi ça vous plait. N’hésitez pas à « copier » au début, mais trouvez rapidement votre propre identité artistique, celle qui vous démarquera des autres. Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Steve Mc Curry, Mary Ellen Mark, etc. Il existe tant de grands photographes qui ont inspiré les jeunes générations…

Cet article ne demande qu'à être complété ou amélioré grâce à votre aide. N'hésitez donc pas à laisser un commentaire plus bas si vous avez une question, une remarque pertinente, un retour d'expérience, des infos complémentaires ou repéré une quelconque erreur.Lire les commentaires

Partager

Laissez un commentaire

Vous pouvez également ou vous inscrire pour commenter

Ce site est hébergé par GreenGeeks,
un service garanti 300% énergie verte.

Bonjour, je suis Sweekie, un chatbot dont le rôle est de vous assister dans votre recherche. Posez-moi une question comme "Comment gagner de l'argent en ligne" ou "J'adore cuisiner, comment monétiser ma passion ?". Je suis en phase test donc n'hésitez pas à utiliser les filtres de recherche si les résultats que je vous proposent ne sont pas satisfaisants pour vous.

Ce chatbot est en phase de test. Faites-nous part de .

Dans les commentaires vous pouvez ajouter non seulement du texte mais également des éléménts tels que:


Merci de rester courtois et respectueux envers les autres, et cela en toute circonstance. Il y a assez de haine dans ce monde de brutes, et nous ne sommes pas sur Facebook ni sur Twitter. Aucun manque de respect ou insulte ne sera toléré. Gardez à l'esprit que vous êtes légalement responbsable de tout ce que vous publiez sur notre site. Merci à vous.

Feedback